Waré Mono
Avec Waré Mono, la chorégraphe japonaise Kaori Ito nous invite à un voyage poétique au travers du regard des enfants. Inspiré par l’art du kintsugi, qui consiste à réparer les céramiques en soulignant leurs failles avec de l’or, ce spectacle interroge : comment grandit-on avec ses cassures ? Comment faire de ses failles une force, un lieu de reconstruction ?
Waré Mono, qui signifie en japonais « chose cassée », célèbre avec tendresse ce qui fait de nous des êtres humains : notre vulnérabilité, nos cicatrices et la lumière qui en jaillit. Sur le plateau, deux danseurs évoluent comme deux figures jumelles. Leurs corps se cherchent, se défient, se soutiennent, donnant naissance à une gestuelle entre danse contemporaine, théâtre physique et breakdance. Dans Waré Mono, ce sont les blessures de l’enfance qui sont mises en lumière, pour en révéler la beauté cachée. La chorégraphe a recueilli leur parole à travers des témoignages, dans le but de faire entendre leurs voix et l’importance des questionnements qui les habitent.