La Saison

Avec Si loin si proche, Abdelwaheb Sefsaf nous livre une fresque intime. Sous la forme d’un récit croisé entre théâtre et musique, le metteur en scène nous raconte, avec humour et tendresse, la tentative manquée d’un retour au bled.

Avec Waré Mono, la chorégraphe japonaise Kaori Ito nous invite à un voyage poétique au travers du regard des enfants. Inspiré par l’art du kintsugi, qui consiste à réparer les céramiques en soulignant leurs failles avec de l’or, ce spectacle interroge : comment grandit-on avec ses cassures ? Comment faire de ses failles une force, un lieu de reconstruction ?

Dans une histoire pleine de suspens de Baptiste Amann, Odile Grosset-Grange interroge avec Boule de neige la notion de vérité et la polarisation des débats à l’heure des réseaux sociaux.

Le projet Radio Live donne la parole à des jeunes gens engagés à travers le monde, à l’aide d’un dispositif protéiforme qui mêle enregistrements radiophoniques, musiques et projections. En 2024, Aurélie Charon ouvre un nouveau triptyque autour de la question fondamentale : peut-on encore se parler, se comprendre, se réconcilier ?

Entre rock and roll et peluches, Alice Laloy invite les jeunes spectateurs à participer à une expérience théâtrale hors du commun. À poils est une exploration de la transformation étonnante et tendre. Une parenthèse durant laquelle la rugosité du monde cède peu à peu la place à un cocon de douceur.

Dans D’autres familles que la mienne, Estelle Savasta explore la notion fondamentale de la famille. Inspirée d’une histoire vraie et nourrie de rencontres avec des éducateurs, juges, familles d’accueil et d’anciens enfants placés, elle tisse une fiction poignante autour de la question : « Qu’est-ce qui fait famille ? »

Après Vers le spectre, accueilli en 2024 et lauréat du festival Impatience, Maurin Ollès poursuit son exploration des institutions publiques et de la prise en charge des marginalités. Le metteur en scène s’intéresse aux politiques publiques en matière d’addictions, en adoptant un prisme rarement abordé : celui des femmes.

Dans son adaptation intime et poétique du conte de Charles Perrault, Une Peau d’âne, de Béatrice Vincent met en ombres et en musique l’histoire de cette princesse qui voulait échapper à son père. Un spectacle qui ouvre le dialogue sur les interdits et l’émancipation.

Avec Rave Lucid, la compagnie MazelFreten, qui a enflammé la cérémonie d’ouverture des J.O., conjugue les mouvements de la danse électro avec le principe des battles de hiphop pour obtenir un ensemble de mouvements hypnotiques, menant à une transe collective.

La Fabuleuse Histoire de BasarKus est une aventure circassienne et chorégraphique pour le très jeune public. Portée par deux artistes issus de l’Académie Fratellini, cette fable explore avec humour et poésie la quête d’identité, la peur de la séparation et la rencontre de « l’autre que moi ».

En adaptant l’œuvre du prix Nobel de littérature, Imre Kertész, Margaux Eskenazi propose Kaddish, la femme chauve en peignoir rouge. Une fresque théâtrale autour de la judéité et de la représentation de la Shoah qui convoque le passé pour mieux appréhender le présent.

L’Endormi donne la parole à Victoire, dix ans. Son frère Isaac en a quinze. Dans leur quartier, Isaac est le chef. Mais depuis quelques jours, « il se repose », lui dit-on. Victoire sent qu’on lui cache quelque chose. Alors, elle cherche les mots, questionne... et nous entraîne dans son récit.

« Pourquoi voulez-vous faire du théâtre ? » Avec Entrée des artistes, Ahmed Madani interroge sept jeunes comédiens et comédiennes sur l’origine de leur vocation. Une exploration des trajectoires personnelles et des mécanismes qui nous relient à la culture, à la fois intime et universelle.

Encouragé par ses parents kabyles, Abdelwaheb Sefsaf puise dans ses souvenirs d’enfance pour raconter son apprentissage de la langue arabe dans un lycée expérimental de la banlieue de Saint-Étienne.