• Quand j’étais petite je voterai

    texte Boris Le Roy
    mise en scène Émilie Capliez

    Une fable humoristique pour poser la question de la représentation citoyenne et de la place des femmes dans la vie publique. À l’adresse des petits et des grands.

    Comment parler de politique aux enfants ? Comment leur expliquer la démocratie élective, la citoyenneté ? Ce qu’est la République ou la laïcité ? Émilie Capliez s’y frotte avec l’auteur Boris Le Roy, qui a réécrit au féminin, en l’adaptant à notre époque, son roman jeunesse Quand j’étais petit je voterai, paru en 2007. Dans cette nouvelle version, Lune, jeune fille brillante et militante, devient l’héroïne et entend bien changer le monde et ses règles.

    En transposant toutes ces interrogations dans un décor de salle de classe où des élèves vont se présenter à l’élection de leurs délégué·es, les jeunes spectateurs vont être initiés à la question du pouvoir et de la représentativité et, par extension, à la définition du suffrage universel, de la Constitution ou de l’État. Sans oublier le 49.3. Des notions souvent mystérieuses et abstraites débattues au plateau avec sérieux mais aussi sous des formes ludiques et drôles, dans le déroulement d’une journée menée tambour battant. Trois jeunes comédien·nes se partagent tous les rôles de ce récit initiatique stimulant, où la musique live a une place de choix !

    Théâtre | Pass Tribu
    Dès 10 ans |
    Petite salle | 50min
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    Distribution

     

    avec Achille Aplincourt, Jules Cibrario, Jade Emmanuel
    assistanat à la mise en scène Romain Gillot
    scénographie Alban Ho Van
    lumière Bruno Marsol
    costumes Pauline Kieffer

    production Comédie de Colmar – CDN Grand Est Alsace
    coproduction Les Théâtres – Aix-en- Provence
    avec le soutien du Fonds d’insertion pour jeunes comédien·nes de l’ESAD – PSPBB avec la participation artistique du Jeune Théâtre national
    © Poste 4

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    Extrait

     

    « La prof a dit que chut, “élection” venait d’un mot latin – dont on se foutait complètement – mais qui avait voulu dire “choix”, dans les temps anciens, et donc l’élection était le choix d’une personne. Suffrage universel, c’est quand tous les citoyens, sans exception, peuvent voter, oui, même les filles, les Noirs, les handicapés… Cachot a dit que pas les étrangers. J’ai demandé si même les cons, ils avaient le droit de voter ? »

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