Dès 15h, nous vous entamons ce Gaspashow #1 par une plongée dans les coulisses du théâtre. Deux visites guidées vous sont proposées pour explorer l’envers du décor : la scène, les loges, les ateliers, les machineries… Vous découvrirez comment se construit un spectacle, rencontrerez l’équipe du théâtre et échangerez sur la création artistique. Que vous soyez spectateur régulier, simple curieux ou passionné de théâtre, ces visites vous offriront un autre regard sur un lieu souvent méconnu.
Puis, place à la convivialité lors d’un atelier culinaire participatif à partir de 16h45. Pour commencer, nous retroussons nos manches pour concocter un savoureux gaspacho, que nous partagerons ensuite. Ce moment de cuisine, pensé comme un temps de rencontre, favorise les échanges entre les participants et l’équipe du théâtre. Enfin, ce sera l’occasion aussi de poser toutes vos questions sur la programmation, les coulisses ou le fonctionnement du lieu.
Pour terminer, à partir de 19h, le théâtre se transforme en véritable scène ouverte. Un karaoké attend les plus audacieux – et les plus joyeux ! Peu importe si la voix tremble ou si le rythme vous échappe ! La seule chose qui compte, c’est l’envie de s’amuser et de chanter ensemble. Les projecteurs seront allumés, les micros tendus, et le public vous encouragera dans une ambiance bienveillante et bon enfant.
Alors, que vous soyez gourmet ou mélomane, curieux ou fidèle spectateur, découvrez Le Gaspashow #1 avec bonne humeur !
Joël Pommerat est l’un des metteurs en scène qui a le plus marqué la scène contemporaine. Son écriture incisive est caractéristique de son style qui lui a valu de nombreuses récompenses. Après Cendrillon en 2023, il revient sur la scène de Sartrouville avec La Réunification des deux Corées.
Composée d’une vingtaine de scènes autonomes, la pièce explore, avec précision, la complexité des relations humaines. Loin des récits linéaires, elle dévoile un kaléidoscope d’instants de vie. La Réunification des deux Corées est une pièce où l’amour prend mille visages : passion et désillusion, fidélité et trahison, désir et renoncement. Entre éclats de rire et émotions brutes, Joël Pommerat dissèque ce qui rend l’amour si insaisissable et universel.
Dans cette nouvelle version, le défi était de réinventer l’espace scénique initialement conçu en bi-frontal. Avec une scénographie repensée, le spectacle conserve son intensité et son rythme haletant, où chaque transition, chaque noir entre les scènes, participe à la magie de l’instant. Les comédiennes et comédiens, incarnent tour à tour ces âmes en quête d’unité, livrant une performance d’une rare intensité.
Avec La Réunification des deux Corées, Joël Pommerat nous invite à sonder ce qui nous relie et nous sépare, ce qui nous attache et nous échappe. Une œuvre subtile et percutante, qui laisse en nous l’empreinte d’une humanité bouleversante.
Dans Maldonne, les robes deviennent à la fois parures et entraves. Ses interprètes y changent de tenues comme d’état : joie, révolte et effondrement. Les tissus volent, s’accrochent et accompagnent les mouvements d’une danse quasiment théâtrale. Par son écriture chorégraphique, Leïla Ka souligne ces liens qui les unissent, ces instants de partage et de rébellion qui façonnent leurs identités. Un hymne à l’émancipation et à la puissance de la sororité.
Waré Mono, qui signifie en japonais « chose cassée », célèbre avec tendresse ce qui fait de nous des êtres humains : notre vulnérabilité, nos cicatrices et la lumière qui en jaillit. Sur le plateau, deux danseurs évoluent comme deux figures jumelles. Leurs corps se cherchent, se défient, se soutiennent, donnant naissance à une gestuelle entre danse contemporaine, théâtre physique et breakdance. Dans Waré Mono, ce sont les blessures de l’enfance qui sont mises en lumière, pour en révéler la beauté cachée. La chorégraphe a recueilli leur parole à travers des témoignages, dans le but de faire entendre leurs voix et l’importance des questionnements qui les habitent.
À poils déroute, amuse et émerveille : Alice Laloy, créatrice et marionnettiste aux multiples talents, sait toujours nous surprendre. Trois hommes, tout de noir vêtus, barbus et tatoués, manipulent de lourdes caisses comme s’ils préparaient un autre spectacle. Mais les roadies se laissent peu à peu gagner par une insoupçonnée douceur. Jouant sur l’inattendu, Alice Laloy dresse un pont entre rudesse et délicatesse. Une expérience sensorielle et collective, une véritable ode à la tendresse.
Nora est une enfant ballotée entre différentes structures de l’aide sociale à l’enfance. Elle se construit en dépit des absences et des blessures. Sa rencontre improbable avec Nino ouvre la voie à une nouvelle définition de la famille. Avec délicatesse, Estelle Savasta met en lumière ces métiers de l’ombre qui jalonnent la vie des enfants placés. Ces « hommes et femmes de l’invisible » qui tentent de faire en sorte que tout tienne debout. D’autres familles que la mienne dresse le portrait d’une héroïne portée par une quête de joie et d’identité. Une ode sensible à ces familles qui se construisent en marge des schémas préétablis.
Jacques Chirac a marqué la Ve République. Autant par son bagout que par ses voltefaces idéologiques. Mais au-delà du personnage, que dit son histoire de notre démocratie ? Avec La Vie et la Mort de J.Chirac, roi des Français, Julien Campani et Clovis Fouin plongent avec une énergie réjouissante dans le parcours du « roi Jacques ». De son enfance à ses dernières années, le public traverse l’ascension politique fulgurante du président. Une plongée dans l’histoire contemporaine, où le politique se fait spectacle, et où le rire devient un puissant outil d’analyse.
Avec Hautes Perchées, Maurin Ollès invoque le regard de quatre femmes pour mettre en lumière les réalités des structures de soins, les mécanismes répressifs de la justice et la difficulté d’étudier ces questions dans un cadre académique. Dans une ville qui n’est pas nommée, nous suivons une serveuse en restauration, une directrice de structure d’accueil, une juge d’application des peines et une universitaire. Leurs récits intimes sont une ode pour ces femmes qui luttent contre un système qui les stigmatise. La musique qui les accompagne révèle leur intimité tout en mettant à distance leur réel, dans un bouillonnement rythmé, étrange et joyeux.
La musique du Trio Joubran est profondément ancrée dans la culture arabe classique, mais s’ouvre également à la liberté de l’improvisation. De Paris à New York, leurs concerts se jouent à guichets fermés, transportant le public dans un voyage sonore unique ! Au-delà de la musique, c’est aussi un engagement : celui de porter la voix de la Palestine, de transmettre une mémoire et une identité. En mettant en musique les poèmes de Mahmoud Darwich ou en faisant résonner leurs ouds comme un chant de liberté, les Joubran célèbrent magnifiquement leur terre natale.
Après le succès de La Relève, le collectif Radio Live revient à Sartrouville ! Cette nouvelle création prend corps à travers les voyages des participants et des participantes. Les protagonistes, originaires de Bosnie, de Syrie, d’Ukraine, de Gaza, du Liban, du Rwanda ou de France interrogent leurs passés, leurs héritages, leurs blessures. À travers leurs récits intimes et des enquêtes croisées, ils et elles questionnent l’après-guerre, la mémoire, l’exil, la reconstruction et surtout, le lien possible avec celles et ceux qui ne leur ressemblent pas. Un spectacle qui explore la force des liens humains dans un monde fragmenté.
