Le Chat sur la photo

texte Antonio Carmona
mise en scène Odile Grosset-Grange

L’enquête d’une jeune héroïne courageuse, bien résolue à percer le secret qui entoure de mystérieuses disparitions au cœur de sa maison…

Cela fait dix jours qu’Anya, quatre ans et demi, attend que son chat revienne à la maison. Dix jours que les objets se mettent aussi à disparaître un par un : sa poussette d’enfant, sa lampe girafe, et maintenant la photo. La photo d’elle avec le chat. Insupportable ! Profitant de l’absence de ses parents, Anya décide de mener l’enquête, accompagnée de son doudou Froussard. à l’assaut d’une nuit pleine de mystères, ces deux complices auront à affronter la chose la plus terrifiante qui soit : leur imagination…

Avec la tendresse et l’humour qui leur sont chers, Odile Grosset-Grange et Antonio Carmona imaginent, comme un polar miniature, une histoire sur la peur et le courage, sur la perte de repère, les petits et grands chamboulements ; le genre d’histoire qui file un peu les pétoches mais qui rassure à la fin pour de bon, même quand on a quatre ans.

Espace Pro
Disponible en tournée 23-24
Création | Production | Cité-Odyssées
Magie Théâtre
Dès 4 ans |
35 min
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Distribution

 

avec Marie-Camille Le Baccon et Guillaume Riant
scénographie Cerise Guyon
assistanat à la mise en scène Camille Blouet
magie Père Alex
régie générale Thomas Delacroix
construction décors Romain Ducher, Henri Mefren

production Théâtre de Sartrouville–CDN
coproductions La Compagnie de Louise, La Coupe d’Or – Théâtre de Rochefort
avec la participation artistique du Studio-ESCA
Odile Grosset-Grange est artiste associée du CDN
photos © Christophe Raynaud de Lage

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La presse

 

La metteuse en scène traite ce mini-polar avec élégance, légèreté et humour. Les comédiens ne surjouent pas la peur et un texte écrit au passé et que se partagent les protagonistes entre les scènes dialoguées, apporte à la pièce la distance d’une histoire qu’on raconte.
Mireille Davidovici, Le Théâtre du Blog

Si le thème de la disparition prédomine, c’est aussi une pièce qui se distingue des représentations habituelles (surtout dans les productions pour les plus jeunes), avec une petite fille déterminée, un doudou masculin, un père à l’écoute. On ne dévoilera pas la fin, mais les enfants du public rigolent et prennent la parole avant même les applaudissements, laissant un doux sentiment d’aboutissement et de réussite.
Louise Chevillard, La Terrasse

Cela parle de perte, de peur et de violence entre les parents, de ce qui échappe aux enfants et des explications qu’ils s’inventent…tout cela à hauteur d’enfant. Le texte est plein de trouvailles, les deux acteurs sont drôles et énergiques.
Maïa Bouteillet, Paris Mômes

Le duo est attachant : Marie-Camille Le Baccon s’illustre en héroïne intrépide et son acolyte à poil doux, Guillaume Riant, divertit avec pétulance les spectateurs. Tous deux agrémentent leur jeu de tours de magie fort bien mêlés à la narration. Le sujet léger en apparence distille des inquiétudes enfantines bien réelles, comme celle du sentiment de culpabilité lors des violentes disputes des parents. La disparition « fait par ailleurs écho à notre peur de la mort, du changement », indique aussi la metteuse en scène Odile Grosset-Grange. Pas d’inquiétude cependant, l’enquête connaîtra une fin heureuse.
Clémence Blanche, La Croix

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