Ateliers Voyageurs du code

Embarquez pour des ateliers ludiques et créatifs. Il est possible de s’inscrire à un ou plusieurs ateliers.

ATTENTION : n’oubliez pas d’apporter un ordinateur portable pour participer à cet atelier. Si vous n’avez pas d’ordinateur portable, merci de nous le préciser et d’effectuer votre réservation par mail à resa@theatre-sartrouville.com ou par téléphone au 01 30 86 77 79. Nous vous confirmerons alors si votre inscription reste possible.

Cold Blood

Sous la houlette de la chorégraphe Michèle Anne de Mey et du cinéaste Jaco Van Dormael, neuf artistes s’activent dans l’ombre. Alchimie sensible et inédite du cinéma, du théâtre et d’une danse du bout des doigts, ce spectacle dessine des images d’une bouleversante simplicité : les souvenirs que nous emportons lorsque nous passons de vie à trépas. Sur scène, les mains évoluent dans des décors de cinéma miniatures. Filmées en direct, les figures projetées restituent sur grand écran ce micro-monde animé dans un jeu d’illusion permanent.

Cold Blood tient sa remarquable puissance émotionnelle en ce qu’il ne nous raconte rien de moins que la vie dans ce qu’elle a de plus infime, de plus dense et, en somme, de plus essentiel.

La nuit où le jour s’est levé

À l’initiative du metteur en scène Olivier Letellier, trois auteurs se sont retrouvés autour d’un thème : l’engagement. Une pièce est née de leurs écritures conjuguées : La nuit où le jour s’est levé. Olivier Letellier propose un spectacle qui va au bout d’un choix et d’une volonté. Ceux d’une femme, Suzanne, que le hasard va amener à s’engager lorsque apparaîtra dans sa vie un bébé que sa mère a dû abandonner.

Dans une scénographie épurée et pénétrante, trois formidables comédiens – dont un circassien à la roue cyr – portent et rythment de façon croissante le récit. L’histoire simple et profonde de l’amour d’une mère prend ici la couleur d’une intense aventure humaine.

Quartet Chemirani

Le trio familial Chemirani, composé du père Djamchid et de ses deux fils Keyvan et Bijan, forme depuis la fin des années 90 un ensemble qui n’a de cesse d’élaborer une langue rythmique universelle où se dévoile les possibilités infinies des percussions persanes. Avec leur zarb, tambour persan en bois de mûrier ou de noyer, ils sont capables de générer autant de notes qu’un piano et d’exprimer une palette infinie d’émotions et de sensations. Le trio est accompagné de Maryam, fille et sœur, qui chantera les plus grands poètes persans – Hâfez, Khayyâm, Saadi. Un véritable moment de grâce.

Halka

• PROMO DU WEB à 15€ la place adulte, sur la représentation du jeudi uniquement

Les interprètes du Groupe acrobatique de Tanger apprennent leur art sur les places publiques des villes et villages ou sur la plage de Tanger auprès des aînés devenus maîtres. Entre sacré et profane, Halka raconte une histoire du Maroc, pays ancré dans ses traditions mais tourné vers la modernité.

Sur scène, tandis que résonne la musique, les corps s’enchevêtrent, se lient et se délient, formant des architectures humaines périlleuses, pyramides éphémères et vertigineuses, bonds ailés et courses rythmées. Une pointe d’humour, souvent, ajoute sa note à ce ballet étourdissant né d’un passé guerrier et qui fait figure aujourd’hui d’art à part entière.

M.M.O.

Solo, duo, trio. Dans une série de danses métamorphosées, des créatures merveilleuses aux costumes extravagants s’animent dans une forêt enchantée, organique et mystérieuse. Lac qui prend forme humaine pour danser, pas de deux d’une reine des neiges et d’un gorille… Occupant l’espace de la scène et se métamorphosant de tableaux en saynètes, les images féeriques mises en scène jouent de la profondeur et du relief pour créer un univers magique et captivant où se déploie avec drôlerie le rapport de l’Homme à la nature. Conjuguées à la musique de Ravel, les figures magiques de l’enfance s’inventent une vie moderne dans une rêverie envoûtante et décalée.

Hôtel Feydeau

Cinq pièces de Feydeau en une seule soirée de théâtre : c’est le pari du metteur en scène Georges Lavaudant qui propose un parcours en forme de grand-huit dans les univers hilarants du maître du vaudeville. Immersion mouvementée dans un monde où les portes claquent sur les épouses trompées, les maris cocus, les bourgeois vaniteux, les enfants capricieux.

Feydeau, c’est la promesse d’un rire en cascade, surtout quand le spectacle est porté à bout de bras par des acteurs qui s’ébattent avec délectation dans un maelström d’adultères, de trahisons et de règlements de compte. Ce spectacle désopilant est rythmé à la virgule près.

D’après Feu la mère de madame, On purge bébé !, Léonie est en avance, Mais n’te promène donc pas toute nue !, Cent millions qui tombent.

F(l)ammes

Dix jeunes femmes prennent le théâtre d’assaut. Elles viennent des quartiers populaires. Filles ou petites filles d’immigrés, elles deviennent, le temps d’un spectacle énergique, les actrices de leur propre vie. Avec un mélange de pudeur et d’audace, sans jamais tricher avec la vérité, elles lèvent le voile sur leur quotidien : le racisme qui menace, les dangers du fanatisme qui pointent et, surtout, l’envie d’inventer leur futur.

Dans leurs mots, surgit le portrait en mouvement d’une France entre héritage et émancipation. Cette parole nécessaire, Ahmed Madani la met en scène avec une ferveur qui galvanise le public.