Navette depuis Paris-Etoile

navette-marron

A l’occasion du spectacle La 7e Fonction du langage, une navette exceptionnelle aller-retour est mise en service gratuitement depuis Paris, Place de l’Etoile. Départ une heure avant la représentation. Rendez-vous 2, avenue de la Grande-Armée 75017 Paris (réservation indispensable)

Dans la limite des places disponibles

Coup de projecteur

Le lycée Évariste-Galois de Sartrouville et le Théâtre de Sartrouville et des Yvelines-CDN  sont partenaires depuis 1989 de l’option et de l’enseignement de spécialité théâtre. Le temps d’une soirée, les élèves lèvent le voile sur leur travail de l’année et vous font découvrir leur passion sur le plateau. Pour la troisième année consécutive, les élèves de l’atelier théâtre du collège voisin Romain-Rolland seront également sur scène pour le lever de rideau de la représentation du 7 juin.

Venez découvrir de manière concrète et originale le contenu de cet enseignement artistique. Encadrés toute l’année par des comédiens et leurs professeurs, les élèves vous proposeront un panorama large du répertoire théâtral allant de la tragédie grecque (Les Bacchantes d’Euripide) aux textes les plus contemporains (Mon fric de David Lescot).

MARDI 7 JUIN > 19H30
MERCREDI 8 JUIN > 19H30

Merci de confirmer votre présence avec le nombre de places
à réserver et un numéro de téléphone
• resa@theatre-sartrouville.com

 

Julien Lourau and The Groove Retrievers

• places disponibles directement auprès du Théâtre du Vésinet

Au fil d’une carrière déjà bien remplie, le saxophoniste Julien Lourau s’est imposé dans le paysage jazz comme un leader particulièrement prolifique et ouvert aux musiques de son temps. Depuis son premier Groove Gang jusqu’au Quartet Saïgon, en passant par des collaborations éphémères (avec Abbey Lincoln, Magic Malik, Collectif Troublemakers) ou au long cours (avec Bojan Z), et par le collectif afro-cubain Rumba Abierta, des influences diverses ont nourri son répertoire. Traversant tout cela, un son de saxophone reconnaissable entre tous.

Julien Lourau, qui a voyagé dans tous les styles, n’a pas froid aux yeux et réunit ici un combo international de neuf musiciens accompagné à la voix par une invitée de marque, la franco-haïtienne Mélissa Laveaux. De nouvelles couleurs à la palette de son jazz métissé.

Les Limbes

Esprit es-tu là ? Un homme en proie à ses fantômes s’éloigne de la rive et s’enfonce doucement dans les limbes. Immergés dans cette obscurité profonde, on plonge à sa suite. Peu à peu, nos sens s’ouvrent à la présence fantomatique des créatures qui flottent sur le plateau. Sur l’air du magnifique Stabat mater de Vivaldi, l’inanimé prend vie, et nous laisse médusés.

Bienvenue dans les limbes d’Etienne Saglio ! Ce prodige de la magie nouvelle nous invite à nous perdre dans les méandres de son imagination. Question mystification, il en connaît un rayon ! Jongleur, manipulateur et magicien, l’artiste joue avec les objets, les matières, les lumières pour créer des univers fantasmatiques d’une beauté à couper le souffle !

Beethoven : Acte 1

Le Quatuor Debussy pose ses pupitres pour une soirée autour de l’œuvre de Beethoven. Tout le monde a, une fois dans sa vie, entendu le puissant Hymne à la joie de ce maître incontesté de la symphonie et du piano. Ce qu’on sait moins, c’est que Ludwig van Beethoven a profondément marqué l’art du quatuor à cordes, en livrant une œuvre monumentale, magistrale, longtemps considérée comme insurpassable.

En explorant les trois principales périodes créatrices du maître de Bonn, le Quatuor devient, le temps d’un concert, le Quatuor Beethoven. Voilà maintenant plus de vingt ans que le Quatuor Debussy partage avec les publics du monde entier ses interprétations musicales. L’ensemble défend ardemment la vision d’un répertoire  classique ouvert, vivant et créatif.

PROGRAMME
Quatuor n°4 en do mineur opus 18
Quatuor n°16 en fa majeur opus 135
Quatuor n°8 en mi mineur opus 59 n°2

Comme vider la mer avec une cuiller

Au pied d’un tableau, un homme se retourne vers nous et commence : « Ce n’est pas parce qu’on regarde tous la même chose, qu’on se raconte la même histoire ». Nous voilà lancés dans le récit de ce conteur de génie qu’est Yannick Jaulin. On plonge avec lui dans les histoires millénaires qui fondent notre héritage. Incarnant avec verve et un sens aigu du comique les personnages bibliques, il met Moïse, Lilith, Jésus, la reine de Saba… tous dans le même bateau !

Ce magicien des mots remonte à la source, à l’origine des histoires, pérégrine dans le sacré et ses Livres. Il touille avec sa cuiller la matrice des récits du monde, et délaie le buisson ardent des croyances embobinées. Accompagné par une violoniste, il transforme cette glaise brûlante en un long éclat de rire. Un sacré spectacle !

Tu, El Cielo Y Tu

• places disponibles directement auprès du TPE – Bezons

Quatre couples se rencontrent et dansent sur toute la palette des sentiments. Ici, ce n’est pas une histoire qui se raconte, mais des histoires. Danser avec amour, tendresse, désir, passion, avec indifférence, le cœur déjà ailleurs ou rongé par la jalousie. Le vocabulaire du tango se mêle  à la gestuelle contemporaine pour rendre visible dans les corps cette jungle des sentiments.

Si le tango fait partie de ces danses de couple qui racontent forcément une histoire d’amour, celui de Catherine Berbessou n’échappe pas à la règle. Histoire d’amour entre une danseuse contemporaine et un pays, l’Argentine, où elle étudie avec les plus grands. Elle offre un tango ardent, intense, qui nous jette au visage les   fragments d’un discours amoureux.

La Princesse de Clèves

Seul en scène, un homme en costume de cour du XVIIe siècle raconte la passion malheureuse de la Princesse de Clèves pour le Duc de Nemours. Cet homme, c’est Marcel Bozonnet. Le comédien et metteur en scène, ancien administrateur de la Comédie française, est tombé amoureux de l’œuvre de Madame de La Fayette il y a plus de vingt ans. Depuis, chaque année ou presque, il remonte sur scène avec ce menuet raffiné où valsent les amours platoniques, les passions secrètes, la jalousie, la vertu et la mort.

Avec une parfaite maîtrise de jeu et un timbre racé qui conviennent à la syntaxe de l’époque, il fait entendre la langue subtile et claire du roman. À ce style, qu’un ancien président avait jugé élitiste et poussiéreux, Marcel Bozonnet rend ici le plus beau des hommages.

Bigre

Perchées sous les toits, trois minuscules chambres de bonne avec toilettes sur le palier. Voilà le nid de deux gars et une fille. Un Laurel, un Hardy et une Betty Boop ! Voisins de gouttière, ces trois-là dessinent à mains et pieds levés un triangle amoureux à géométrie variable. Avec eux, impossible de s’ennuyer ! Ces hurluberlus affrontent ensemble la vie qui n’en finit plus  de déraper, de grincer, de trébucher… Un pour tous, tous pour un, mais chacun chez soi !

Ce spectacle de la vie est délicieusement ponctué par des tubes revisités. Histoire (sans paroles) de mettre tout le monde sens dessus dessous, cette fresque citadine raconte par l’absurde la fragile beauté de notre profonde solitude. Un mélo burlesque, trivial et bigrement drôle !