• Yannick Jaulin

    Ma langue maternelle va mourir et j'ai du mal à vous parler d'amour

    Le conteur vendéen nous offre un hymne à la langue et à la transmission. Un moment de bonheur rare.

    Yannick Jaulin nous revient pour une nouvelle jouissance langagière partagée ! Après s’être interrogé sur les mythologies religieuses dans Comment vider la mer avec une cuiller (2015), il part en quête linguistique pour mieux nous conter son amour des langues. Elles sont huit mille encore parlées à travers le monde, sur les braises desquelles il faut souffler pour préserver notre richesse et nos altérités.
    L’artiste parle de son héritage sensible et de ses lubies : la honte des patois, la résistance à l’uniformisation, la joie d’utiliser une langue non normalisée, et la perte de la transmission, car avec les mots disparaissent aussi les savoir-faire, les savoir-être au monde. Le musicien Alain Larribet habille ce « concert parlé » de chants vibrant de liberté et de sonorités lumineuses. Leur duo parvient à nous conduire jusqu’au plus intime de nous-même, au creux de cette langue maternelle enfouie, berceau secret des premiers mots d’amour…

    Théâtre
    Grande salle numérotée | 1h10
    • ven. 10 déc. 21 : 20h30
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    Distribution

     

    collaboration à l’écriture Morgane Houdemont et  Gérard Baraton
    accompagnement musical et  composition Alain Larribet
    regard extérieur Gérard Baraton et Titus
    lumière Fabrice Vétault
    son Olivier Pouquet

    production Le Beau Monde ? Compagnie Yannick Jaulin
    coproduction Les Treize Arches – Scène conventionnée de Brive, Théâtre de Gascogne – Scènes de Mont de  Marsan, Le Nombril du Monde – Pougne-Hérisson / coréalisation C.I.C.T. – Théâtre des Bouffes du Nord
    remerciements à Marie-Odile Sansault pour son amitié et son soutien
    photo © Eddy Rivière

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    La presse

     

    « Un très beau spectacle aussi poignant que drôle, où Yannick Jaulin fait rire beaucoup, car rire c’est encore le meilleur moyen pour ne pas pleurer […]. Il sait entretenir la petite flamme d’espoir dont on a grandement besoin aujourd’hui. » Froggy’s Delight

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